Jour 6

Côte Sud done. La journée est consacré à remonter vers le cercle d'or et profiter des points de vue sur le parcours, que l'on avait mis de côté sur le trajet aller. Avec en ligne de mire Laugarvatn.


Route parcourue : 183 km (200 km avec les petites routes et plages de sable) / 1600 km au total

On redescend vers Vik faire l'énième plein d'essence puis arrêt à la plage de Reynifjara. Immense plage de sable noir située entre deux points culminants, le promontoire de Dyrhólæy et le mont Reynisfall qui dominent la ville de Vík (í Mýrdal).

Cette plage a été élue en 1991 parmi les dix plus belles plages du monde... et ça va réellement le coup d'oeil. Pour la baignade, on repassera en revanche, le vent battant particulièrement fort. Ci dessous, vue de l'extrémité Ouest, la plage, vue sur le Dyrhólæy.

 

A l'Est, elle est bordée par un immense mur de colonnes basaltiques qui abrite la grotte Hálsanefshellir.


Au large, Cette plage est dominée par les Reynisdrangar, les trois pitons rocheux qui selon la légende seraient des trolls pétrifiés alors qu'ils essayaient de ramener sur la plage un bateau échoué et qui auraient été surpris par le lever du soleil. 

 

Après la plage, cap sur Dyrhólæy où deux points de vue sont possibles. Après le panneau Dyrhólæy, la piste mène à un parking qui permet d'avoir le point de vue assez bas, et juste avant une piste raide monte vers le phare et le haut des falaises.


La vue d'en bas est agréable et montre d'un côté Dyrhólæy et de l'autre Reynifjara. Après arrosage, danse, et autres, on attaque la piste qui grimpe vers le phare. Nouveau parking, et hop en ballade.


Situé à une hauteur de 120m, on se retrouve à la pointe méridionale de l'île. Cette réserve naturelle protégée est un lieu de nidification pour les macareux. Bon sur ce coup, pas de chances, rien à voir niveau volatiles. Mais la vue sur l'arche volcanique est somptueuse et celle sur la longue plage de sable noir Sólheimasandur à l'Ouest, impressionnante.


L'arrêt suivant est une quinzaine de minute plus loin vers l'Ouest. Deux chemins non balisés successifs apparaissent et mènent vers la plage. Il parait qu'on peut y observer une épave d'un Douglas DC3 abandonnée.
Manque de bol on prend la première sortie, traverse une bonne partie de la plage avant de voir l'épave... de l'autre côté d'une petite rivière. Quelques discussions plus tard on fait demi-tour puis à la sortie suivante on bifurque vers la plage. Après avoir suivi comme on pouvait les traces sur le sol on arrive à l'épave de l'avion. Cette épave est celle DC3 Douglas des forces marines US qui s'est écrasé le 24 nov 1973 à cours de carburant.
Aucun panneau ni rien ne l'indique... Juste un avion en plein milieu de nul part. Arrêt insolite.


Skogar et sa fameuse cascade Skogafoss. D'une hauteur de 60 mètres, cette cascade est un lieu magnifique à observer. Comme le soleil était de la partie, un arc en ciel s'était formé à la base de la cascade. 


Un escalier part sur la gauche et remonte jusqu'au sommet de la cascade avec petit arrêt vers le milieu. Le débit pas forcément très fort à cette période de l'année est quand même assez important. En revanche la beauté du lieu réside dans les embruns qui glacent sur le bord de la cascade.



Seljalandfoss, plus loin sur la route, est une cascade haute de 60 mètres à la particularité d'avoir un chemin passant derrière la cascade.

Vu le froid et la glace derrière celle-ci, peu d'intrépides (dangereux mine de rien) prennent le risque de le faire cette fois-ci. Parait que la vue y est belle.


Un chemin passe aussi par la droite via un escalier. Celui là aussi... Dangereux mais un peu plus faisable...

Sous le soleil, la route se poursuit jusqu'à Laugarvatn près du lac du même nom. La réservation a été faite dans une galerie d'art à l'accueil très chaleureux. La décoration est chaleureuse, faite avec gout et apaisante au possible (mention spéciale à la salle de bain). Les chambres sont spacieuses.


Dans la ville de Laugarvatn (petit petit village plutot...) se trouve une piscine/hot spot avec quelques bassins, sauna, hammam où se décrasser de la route parcourue. 


La propriétaire nous avait conseillé un resto où manger mais manque de bol, fermé... Et dans ces cas, dans ces bleds, pour trouver un truc à manger... Euh la diète ? On a attaqué nos réserves conséquentes de nourriture pour se sustenter autour d'une table dans la galerie.

Première soirée sans aurore boréales ... Ciel dégagé mais ville + quasi plein lune, ça pardonne pas...

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