Jour 5

L'Islande est une île superbe mais il parait que certains paysages le sont particulièrement... Cap sur le lac Jökulsárlón.


Route parcourue : 414 km (450 km avec les petites routes) / 1400 km au total.

C'est le départ ! La route sera longue donc on prévoit de partir tôt. On passe devant quelques beaux points d'intérêt sans s'arrêter, c'est le programme du lendemain. 
Après une bonne trentaine de minutes, après Vik, on se retrouve dans une immense désert de lave et cendre noir. C'est impressionnant la diversité de paysage que l'on peut trouver sur une distance assez courte.
L'autre phénomène surprenant du moment, le ciel est couvert...


Et petite vue de la voiture dans ce désert, sous un vent fort...


Un peu plus loin, la route traverse une immense coulée de lave recouverte sous un manteau de mousse épaisse à la teinte "gris/vert", l'Eldhraun.
Il est possible d'emprunter une petite route pour en faire le tour mais, après une courte marche, nous avons continué tout droit... Vraiment étonnant.


Petite photo pour la route... 



En Islande, ce qui est hallucinant, ce n'est pas tant les endroits particuliers (qui valent vraiment le coup d'oeil, je ne dis pas le contraire), c'est tout le panorama. S'arrêter à un endroit et regarder autour de soi. Le sentiment d'être une fourmi face à la puissance nature (un mouchoir ?). 
La problématique est la prise de photo, car une photo au format standard ne restituera pas souvent l'impression d'ensemble... Donc on triche et on passe par le panorama mais si quelqu'un a des tuyaux à donner, on est preneur !

Un panorama de la route 1 après l'Eldhraun.


Sur le trajet aller, nous avions décider de laisser de côté certains sites pour le retour. Comme celui de Dverghamrar, le rocher des nains. Nous n'aurons pas le temps, vu l'heure de le faire au retour... Situé à une grosse dizaine de kilomètres derrière Kirkjubæjarklaustur (je vous met au défi de le prononcer d'une traite), ce lieu est censé être l'antre des nains. On observe quand même bien Foss a Siðu, la cascade associée.

Pas mal de route plus tard, des paysages somptueux passés, pas mal de dodo, des envies plus ou moins pressantes plus tard, on arrive enfin au lac Jökulsárlón. Pour les personnes qui le font dans la même journée au départ de Reykjavik, franchement chapeau car la route est vraiment longue.

Jökulsárlón est un lac d'Iceberg. Bon je vais développer un peu plus... 
Le Vatnajökull est un des plus gros glaciers d'Europe. Une de ses langues glacières, le Breiðamerkurjökull commence à reculer faisant place net à un lac relié à la mer. Le glacier, fondant, libère de nombreux iceberg dans le lac, Iceberg qui rejoigne ensuite la mer via un canal. Voila pour la présentation.

Avant de partir, j'avais lu sur ce sujet une bonne quantité d'articles mais quand on y arrive, on ne peut s'empêcher d'être émerveillé. C'est juste somptueux.  Peu de mot pour le décrire mais on va essayer.

Un lac à moitié gelé, des icebergs couverts d'une couche de neige (petite neige du matin) qui cachent la couleur turquoise de certains iceberg, des reflets magnifique, le glacier en arrière plan,...



Les phoques sont de la partie et jouent à bonne distance de la rive.


Et le soleil fait son retour ! Un iceberg s'engageant dans le canal.


L'éclate de mirettes ne s'arrête heureusement pas là. On quitte le lac pour rejoindre la plage jouxtant le canal du lac, et là... Une plage de sable noir où se sont déposés une multitude de blocs de glace de toute taille / toute forme. Tellement beau qu'on y reste pendant que le temps file...



Il se fait déjà tard quand on attaque le retour. Arrêt au Fjallsárlón, petit frêre du Jökulsárlón. On prend un petit chemin pour le rejoindre de terre et après 500 mètres on se retrouve un peu plus que le lac. La vue est somptueuse et la fréquentation quasi-nulle. 


On contourne le glacier sur le retour et arrêt au parc Skaftafell. Présenté comme une étape quasi obligatoire, ce parc rejoint d'autres immenses langues glacières du Vatnajökull. 
On s'arrête sur le parking du parc à proximité de la route 1 vers 19h ce qui veut dire qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps avant que le soleil ne se couche. On attaque la boucle dont la durée est programmée à 1h A/R. La première partie du parcours est sympa mais le clou s'y situe au bout. On se rapproche de la langue glacière jusqu'à monter dessus. 


La nuit tombe, on attaque le retour de nuit, tant pis pour les arrêts programmés... Attention la route devient très harassante de nuit car pas facile, sombre et longue...

En arrivant, la chasse aux aurores reprend avec succès.


Au final certainement la journée la plus longue du périple, mais qui valait vraiment le coup. Difficile de faire différemment !  

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