Jour 3

Objectif du jour, faire le tour de la péninsule de Snaefelness.

Route parcourue : 247 km (280 km en comptant les ptits chemins) / 680 km au total

Le départ, sous un soleil radieux se fait assez tôt. Après une bonne quinzaine de minutes de route, premier arrêt. Petite mise en bouche... Gerduberg.

Il s'agit d'une sorte de faille/falaise/muraille de colonnes de basalte. Pas spécialement haut mais assez sympa à regarder et très proche de la route 1. Donc l'arrêt vaut le détour.

La boucle se fera dans le sens anti-horaire. Il s'agit alors de traverser la péninsule. Au lieu de continuer vers Olafsvik, on bifurque vers le village/ville de Stykkishólmur. La route grimpe et on se retrouve rapidement au milieu des montagnes. Le panorama avec neige, soleil, mer et le vent qui lève la neige est juste à couper le souffle.

Le froid ayant raison de certains courageux !

Le village de Stykkishólmur est petit, joli mais sans grand intérêt particulier. On n'est pas resté voir ce les points d'intérêt, la journée étant courte et le programme chargé !

La route qui longe la péninsule par le nord, tout en étant agréable, est loin d'être inoubliable. Après un arrêt bouffe (comment appeler autrement un burger/frite sans être péjoratif pour autant). En effet, la volonté commune était de trouver un restaurant sympa mais les horaires indiquées dans le routard sont celles... d'été et en hiver la donne est différente !

Donc je disais... après un repas qui colle au corps, on attaque enfin le bout de la péninsule et d'après les dires, la partie inoubliable.

Et euh... Rien qu'au souvenir de cette partie, les yeux brillent de milles Aurores (dédicace au passage)...

La route sillonne une immense coulée de lave. Premier arrêt, Djupalon.

S'y trouvent les plages de Dritvik et Djupalonssandur. Ce sont des plages de sable noir dont sur l'une se trouve les restes d'un chalutier anglais échoué en 1947. Le vent cingle mais la ballade est agréable, les paysages saisissants (je vais finir par manquer d'adjectifs...) et les restes du chalutier... bien présents. Séance photo... Un membre (pas bien grand, brun, portant une chapka orange pour ne dénoncer personne) se prête mentalement au jeu des pierres étalons présentes sur la plage. En effet, des pierres étalons sont présentent sur la plage et servaient à mesurer les capacités des jeunes matelots.
- Amloði 23kg : minable
- Hálfdrættingur 54kg : demi-portion
- Hálfsterkur 100kg : demi-fort
- Fullsterker 154kg : très fort
Pour rejoindre un équipage le marin en herbe se devait de lever au moins Hálfdrættingur car sinon trop faible pour aller en mer... Certains de nous auraient pu prendre la mer mais vraiment à pas grand chose...

On passe sans s'arrêter devant de nombreux points de vue, mais nos ballades multiples font qu'il commence à se faire tard, et encore des choses à voir.

Arrêt suivant : Arnastapi, petit port de pêche perché sur une falaise. Obligé de faire un panorama pour réaliser la beauté du site...

 Passage obligé, l'église noir de Budir un peu perdu dans le paysage.

Dernier arrêt, le plus chanceux et au passage mémorable. La plage de Ytri-Tunga. Jolie plage avec vue sur le glacier Snaefellsjokull

La plage est connue pour sa colonie de phoque se prélassant et le mieux d'après tout le monde est d'y venir en juillet/aout pour en voir et qu'avec chance on peut en apercevoir en mars. Pas de jeux à gratter sur nous... Quel dommage car après une vingtaine de minutes de marche, l'homme à la chapka orange repère quelques autochtones se prélassant fasse au soleil. L'heure suivante a été consacrée à observer de plus en plus près ces imperturbables animaux.

La mer monte, le soleil se couche, on est obligé de quitter les phoques pour rejoindre la voiture et par la même le cottage. Une dernière photo avant de partir et hop hop the come back.

Arrivés avec la nuit, un yum yum (on mange ce qu'on peut !) et hop dehors pour une session aurores boréales même si ce soir là, elles étaient moins brillantes.

Trop de fatigue... Pas de jeu ? Dodo !